Politique budgétaire : faits et théories

Une littérature théorique abondante, soutient tantôt la relance budgétaire (politique discrétionnaire d-inspiration keynésienne), tantôt la rigueur budgétaire défendue essentiellement par les partisans du classicisme économique. Pour l-hétérodoxie keynésienne, le budget de l-Etat dynamise l-activité économique et aide l-économie à s-approcher du plein emploi. Le multiplicateur de la dépense publique demeure au c-ur de l-analyse keynésienne. A contrario, l-orthodoxie classique considère la discipline budgétaire comme étant le symbole d-une gestion saine des finances publiques. La limitation du déficit budgétaire au seuil de 3% (traité de Maastricht), est capable de favoriser la croissance économique, en améliorant la crédibilité des autorités budgétaires quant aux engagements anti-inflationnistes : la rigueur budgétaire facilite à la Banque centrale la réalisation de son objectif primordial de stabilité des prix. Notre ouvrage se propose également de dépasser le clivage traditionnel entre keynésiens et classiques, pour projeter la lumière sur des modèles d-analyse plus récents, que nous laissons le lecteur découvrir.

Atman Dkhissi:Docteur en sciences économiques de l'Université Mohammed V de Rabat. Enseignant-chercheur à l-Université Ibn-Tofail de Kénitra (UIT)-Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales (FSJESK). Agrégé des sciences économiques et ex-professeur au Cycle de Préparation à l'Agrégation d'économie et gestion (CPA).