Part de femelles destinée au croisement dans les troupeaux bovins

La filière viandes rouges occupe une place importante dans l-économie nationale, avec ses différents maillons (Production, transformation et commercialisation), en raison de sa contribution à la satisfaction des besoins de la population marocaine en protéines animales. La production et la consommation de viandes rouges demeurent, néanmoins, en deçà des potentialités escomptées. L-offre en viandes rouges ne couvre pas encore entièrement les besoins de la population marocaine qui consomme actuellement 14,2 kg/habitant/an. En raison de la faible productivité des races locales, l-Etat marocain a mis en place de nouvelles stratégies dans le but de renforcer l-offre de la viande rouge bovine dans les marchés intérieurs, par le biais de l-importation de taurillons de races à viande, et par le lancement du programme du croisement terminal avec des races à viande. Le présent travail étudie le croisement terminal et les raisons qui incitent les éleveurs à le pratiquer. L-étude cherche à déterminer en particulier la part du troupeau que consacrent les éleveurs au croisement terminal, et les facteurs de variation de cette part.

Ijja AGHNAJ, Ingénieur d'Etat en agronomie, spécialisée en ingénierie des productions animales. Lauréate de l-Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II. Engagée actuellement dans le conseil agricole des éleveurs et des coopératives dans le sud du Maroc.