L'État

Les circonstances qui se présentent dans notre vie quotidienne nous placent souvent dans la position de l'autruche qui, face à un danger, préfère enfouir sa tête dans le sol plutôt que de l'affronter. Dans cet ordre d'idées, il est courant d'entendre de nombreux citoyens (voire des universitaires plus éclairés) dire : "Je n'aime pas la politique, c'est pour cela qu'ils ne donnent pas leur avis. Ils semblent avoir raison, mais ce n'est pas tout. C'est sur cette position que nous voulons réfléchir. Le pays a besoin de cadres, de citoyens formés, dotés de connaissances solides et mûres, capables de faire face aux menaces et aux défis extérieurs, en particulier de la part des pays plus développés (et non d'hommes vulnérables qui capitulent face aux idéologies des grandes puissances mondiales). Cette attitude ne nous met pas à l'abri des attaques politiques extérieures, dont les patrons veulent dominer l'espace - les États. L'idéal est d'éviter le néocolonialisme, c'est-à-dire d'être prêt à l'affronter, de regarder les faits objectivement, c'est-à-dire d'être à la hauteur des circonstances. Quand quelqu'un dit qu'il n'aime pas la politique, inconsciemment il fait déjà de la politique, car ce qu'il veut, c'est trouver des gens de son style qui soutiennent ses opinions.

Paulo Konga, originaire de Benguela, prépare depuis 2013 un doctorat en sciences politiques, avec un accent particulier sur les questions relatives à la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe) au Royaume d'Espagne ; il est titulaire d'un master en sciences économiques, à La Laguna, en Espagne (2013), enseigne l'histoire au CITE-Benguela à l'UKB et a fait des études de philosophie.