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Le point de départ c-est la rencontre entre le philosophe allemand H.-G. Gadamer, figure majeure de l-herméneutique, et le penseur français J. Derrida, figure centrale de la déconstruction. Cet épisode apparemment clos par un échec est souvent qualifié d-«occasion manquée». Or, résumer ainsi ce qui s-est produit ne rend pas justice à l-événement. Il est vrai que l-herméneutique et la déconstruction sont présentées comme pôles irréconciliables de la théorie du texte. La première prônerait l-unité de signification qüil reviendrait à l-interprète de comprendre, tandis que la deuxième mettrait en cause toute prétention d-attribuer un sens ultime prêt à être déchiffré. Toutefois, notre thèse veut que ce soit le concept de texte qui occupe ce non-lieu «partagé». En ce qui concerne Gadamer, c-est le «texte éminent» qui le conduit à déceler la tâche herméneutique comme écoute d'un fond inaudible. Quant à Derrida, sa distinction entre «livre» et «texte» permet de concevoir la textualité comme un reste négatif qui échappe à la dialectique du sens. Grâce à la notion de jeu on trouvera la clé pour expliquer la négativité radicale associée par les deux auteurs à leur concept de texte.
Docteure en Philosophie par l-Université Paris 8. Actuellement elle est Professeure-Chercheuse à l-Université San Buenaventura, Bogotá (Colombie), où elle dirige la recherche en philosophie dans le Doctorat en Humanités. Elle est l-auteure de plusieurs articles publiés sur l-herméneutique philosophique, l-esthétique et le posthumanisme.