L'ombre sous les cendres

Clara Vasseur, 34 ans, est une archéologue française spécialisée dans les civilisations disparues. Lors d'une fouille dans une crypte médiévale en Normandie, elle découvre une tablette de pierre gravée de symboles inconnus et d'une inscription en latin : « Ceux qui lisent mourront en reflet » . Intriguée, elle commence à déchiffrer le texte avec l'aide d'un vieil ami, Julien, un linguiste excentrique. Mais le lendemain, Julien est retrouvé mort dans son appartement, assassiné d'une manière étrangement similaire à une fresque médiévale découverte dans la crypte : un homme empalé par une lance invisible. Alors que Clara poursuit ses recherches, des meurtres similaires se multiplient autour d'elle, chacun correspondant à une scène décrite sur la tablette. Elle commence à voir des ombres fugaces dans les miroirs et à entendre des chuchotements dans des langues mortes. La tablette semble être une sorte de « miroir temporel », un artefact maudit qui lie son utilisateur à une entité vengeresse, un gardien des secrets anciens. Plus Clara avance, plus elle se rend compte que les victimes ne sont pas choisies au hasard : elles sont toutes connectées à un événement tragique de son propre passé, un incendie qui a tué sa famille quand elle avait 10 ans. Entre paranoïa et détermination, Clara doit affronter une vérité terrifiante : l'entité ne veut pas seulement tuer, elle veut qu'elle se souvienne. Le climax révèle que Clara, enfant, a accidentellement activé la tablette lors d'une visite dans une ruine avec ses parents, scellant leur destin. Pour stopper la malédiction, elle devra détruire l'artefact – mais cela signifie aussi effacer sa propre existence.

Jérôme Noirval n'écrit pas simplement des thrillers. Il déplie l'âme humaine avec la précision d'un scalpel, pour en révéler les blessures, les peurs et les zones d'ombre. Dans ses romans policiers, chaque page est un piège, chaque personnage une énigme, chaque silence un cri contenu.
Son écriture, nerveuse, tendue, immersive, entraîne le lecteur dans des univers aussi glaçants que fascinants, où l'on ne peut faire confiance à personne — pas même à soi-même. Maître du rebondissement maîtrisé et des fins déroutantes, Noirval construit ses intrigues avec une minutie presque chirurgicale.