Impacts du typha sur les communautés vivant dans la zone humide de Nguru, dans l'État de Yobe, au Nigeria

Il est évident que l'importance des zones humides pour l'environnement et les moyens de subsistance des communautés qui vivent autour d'elles est énorme et ne peut être surestimée. Des rapports ont fait savoir que plus de 1,5 million de personnes de différents États du Nigeria dépendent exclusivement de ces zones humides pour leur survie. Par conséquent, les rives des zones humides sont principalement habitées par des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, etc. qui produisent des variétés de cultures telles que le sorgho, le riz, le poisson, etc. pour la consommation ainsi qu'à des fins commerciales. Cependant, bien qu'elle ait été désignée comme site Ramsar en raison de sa valeur, la zone humide de Hadejia-Nguru est ravagée par la menace de la prolifération et de l'invasion de Typha ces dernières années, ce qui a eu pour effet de dévaster le statut socio-économique de nombreuses communautés locales, au point que la migration de nombreuses familles économiquement productives vers d'autres lieux est devenue un cauchemar. En outre, de nombreux agriculteurs sont confrontés à une baisse significative du rendement des cultures, à une diminution des prises de poissons et du nombre d'animaux, ainsi qu'à l'assèchement des champs d'irrigation. Des études de cette nature sur les impacts de l'invasion de Typha, en particulier sur les moyens de subsistance des populations, sont donc devenues primordiales.

L'auteur a obtenu une maîtrise en gestion de l'environnement et suit actuellement un programme de doctorat en gestion de l'environnement à l'université internationale de Kampala (KIU), à Kampala, en Ouganda. Il est actuellement maître de conférences au Yobe State College of Agriculture, à Gujba, au Nigeria, et il est marié et père de trois enfants.