Vers la modélisation de la production avicole indigène ECP

La pauvreté reste un problème crucial, principalement dans les zones rurales d'Afrique du Sud. Diverses initiatives, politiques et programmes ont été mis en place par le gouvernement pour tenter de réduire la pauvreté aux niveaux national et provincial, mais la pauvreté n'a pas encore été réduite. Malgré l'objectif 1 du Millénaire pour le développement (OMD1) de réduire la pauvreté de moitié d'ici 2015, la pauvreté reste une menace pour la qualité des moyens de subsistance. L'agriculture est restée l'un des piliers des efforts déployés par le gouvernement pour lutter contre la pauvreté. Toutefois, dans le cadre des interventions en matière de production animale, les efforts du gouvernement ont surtout porté sur les bovins, les ovins, les caprins, les porcins et les volailles exotiques, avec peu d'attention accordée à la production de volailles indigènes (IPP). Cette étude explore la possibilité d'utiliser la PIP pour lutter contre la pauvreté rurale en capitalisant sur ses intrants minimaux tout en reconnaissant sa prévalence dans une variété de ménages. L'étude aborde la caractérisation de la PIP du point de vue du logement, de l'alimentation, de la gestion des soins de santé, de l'élevage et des options de commercialisation. Les compétences des éleveurs de volailles indigènes (IPF) et des techniciens en développement agricole (ADT) ont été examinées.

Folaranmi Yusuf est maître de conférences à l'université de Fort Hare, Alice, Afrique du Sud, dans le domaine de l'économie agricole et de la vulgarisation.