Privatisation et bien-être social

L''objectif de cette étude est d''évaluer l''impact de la privatisation de la Société Nationale d''Électricité (SONEL) sur le bien-être social au Cameroun. La dite société a été privatisée le 18 juillet 2001, devenant ainsi AES-SONEL, dans laquelle l''État camerounais détient 44% du capital. A partir de cette date, les consommateurs ont été confrontés à de nombreux problèmes parmi lesquels, les coupures régulières et l''augmentation des tarifs de l''électricité. Pour atteindre cet objectif, la méthode mise en -uvre a consisté en premier lieu, en l''analyse des critères d''efficacité, que sont les pertes d''énergies et les énergies non fournies (délestages). La représentation graphique de ceux-ci indique qu''il y a une relative amélioration de l''efficacité de la production à l''AES-SONEL. En second lieu, le mesure du bien-être s''est appuyée sur la détermination des tarifs aux optima de premier rang et de second rang. Celle-ci indique que la perte de bien-être social au Cameroun est d''environ 6.273.225.000 FCFA par an, dont 3.427.200.000FCFA en saison sèche et 2.846.025.000 FCFA en saison humide.

Maxime KAMDEM est doctorant en économie à l''Université de Yaoundé II, où il travaille sous la direction du Professeur Roger TSAFACK NANFOSSO, par ailleurs Directeur du Laboratoire de REcherches en Microéconomie Appliquée (REMA). Ses travaux de thèse portent sur l''impact de l''énergie électrique sur la pauvreté multidimensionnelle au Cameroun.