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Et si le pire n'était pas venu de l'extérieur, mais de ce qu'on avait refusé de voir ?
Dans une France fragmentée, troublée, ralentie par des décennies de renoncements, un incendie couve. Il n'est pas soudain, il est insidieux. Il grandit dans les interstices, alimente les discours, prend racine dans les replis d'un État qui hésite, doute, recule.
Le roman s'ouvre alors que le pays bascule lentement dans une zone grise. Des tensions religieuses, communautaires, idéologiques, explosent sans prévenir. Les institutions chancellent, la société vacille. Le pouvoir politique est sommé de choisir : affronter le réel ou continuer de l'aménager. Dire la vérité ou entretenir le flou. Résister ou composer.
Au cœur de ce tumulte, deux hommes émergent : le président Philippe Vandel, stratège déterminé, et son Premier ministre, Marc Mardam Bec, ancien militant idéaliste devenu figure centrale d'un pouvoir en crise. Ensemble, ils tentent de redresser un pays au bord de la rupture, entre menaces intérieures, guerre de l'information, sabotage idéologique et fatigue collective.
Mais gouverner, ce n'est pas seulement décider. C'est tenir, douter, parfois trahir ce que l'on croyait être. C'est aussi marcher seul, dans le silence des couloirs du pouvoir, là où l'on n'a plus que sa conscience comme boussole. Marc, figure tragique et lucide, incarne cette tension intérieure, ce combat d'un homme entre ce qu'il défend et ce qu'il voit s'effondrer. Dans le confort glacé des salons ministériels comme dans la poussière des rues, il cherche une issue, un sens, une fidélité.
Le roman alterne scènes de pouvoir, effondrements sociaux, insurrections dissimulées, débats éthiques et trajectoires humaines. Il interroge frontalement ce que signifie être démocrate face à la violence, croire au progrès face au fanatisme, défendre une nation sans perdre son âme.
Le prix de l'aveuglement est une plongée sans concessions dans une époque trouble. C'est l'histoire d'un pays qui croyait la paix acquise, et qui découvre qu'on peut mourir d'avoir trop voulu ménager les angles. C'est aussi le portrait d'un homme, Marc, dont la solitude grandit à mesure que la vérité s'impose.
Dans une écriture tendue, parfois poétique, toujours ancrée dans la tension du présent, Face au feu dresse le tableau d'un monde qui se redéfinit sous nos yeux. Un roman politique, intime et implacable, où rien n'est totalement perdu - pourvu qu'il reste des hommes pour dire non, pour tenir bon, pour croire encore.